On le sait, la question du pouvoir d'achat concerne chaque ménage. D'aucuns ne font que survivre.
Dans cet article, je voudrais vous montrer en quoi le fait d'être adopté aggrave la situation.
Imaginons l'hypothèse d'un adopté qui veut retrouver ses parents.
D'abord, celui-ci devra rémunérer ses propres recherches. À moins d'être rentier, l'adopté doit également gagner sa vie.
Ensuite, et non des moindres, le coût d'une recherche des origines (RDO) peut être exorbitant. Supposons :
- le coût des billets d'avions ;
- le coût pour éventuellement se former la langue d'accueil ;
- le coût des démarches administratives : logement sur place, déplacements...
- le contre-coup d'axer sur ses recherches constitue une perte sèche de pouvoir d'achat, en l'absence d'exercice d'une profession.
Etc.
Il apparaît nécessaire de rappeler ici que le taux de consultation des adoptés auprès des cabinets de psychologie est plus élevé. Là encore, les pouvoirs publics ne remboursent pas les besoins de ce qu'on nomme dans le milieu "enfant à besoin spécifique" (EBS).
Enfin, permettez-moi de rappeler que la question de la recherche des origines (RDO) est aussi une question temporelle. Plus le temps avance, plus les chances de retrouver ses parents diminue. En effet, les géniteurs risquent d'être décédés. Par ailleurs, ne voyez-vous pas qu'à 20-30 ans, nous n'avons pas la même énergie qu'à 60-70 ans ? Certains renoncent à leurs recherches, non par convictions, mais par fatigue. Et hélas, en raison des prévisions d'experts sur la question climatique, des zones risquent de disparaître. Voilà donc des prévisions très pessimistes qui s'ajoutent à des individus ne voulant que retrouver leurs parents.
Comment doivent-ils faire cela ? Seuls ?