Récemment, au moment où j'écris ces lignes, a eu ligne la constitutionnalisation du recours à l'IVG (interruption volontaire de grossesse), en son article 34 qui délimite le domaine de la loi.
Peut-on un jour espérer que le droit d'accès aux origines, incombant à tout être humain, puisse faire d'un travail légistique par les parlementaires ?
Son inscription, dans la Constitution, serait éminemment symbolique mais surtout, tendrait à légitimer la réalité sociale déjà en cours.
La réalité, c'est qu'il y a en effet des individus qui souhaitent recouvrer leurs origines mais qui n'y parviennent pas.
N'omettons pas les incidences que cela aurait dans le traitement des recours.
On le sait, la Cour européenne des droits de l'Homme a déjà été amené à statuer à maintes reprises sur des questions adoptives.
La question du droit d'accès aux origines s'étend au-delà de la filière adoptive et inclus la PMA et GPA.